Accueil / L’incurie du logement et/ou de la personne

L’incurie du logement et/ou de la personne

L’incurie par définition :

 

La définition première de l’incurie signifie : “l’absence de souci de soi ou d’une autre personne”

 

l’incurie se caractérise principalement par un abandon total des norme d’hygiène corporelle mais également une négligence dans l’entretien du logement.

Cette maladie peut toucher bon nombre de personne de tous les âges, sexes, milieux sociaux et est étroitement lié avec d’autres pathologies telles que la dépression, le syndrome de Diogène

Elle peut s’avérer être d’une intensité plus ou moins importante et peut être plus ou moins grave selon certains cas complexe ou non.
L’incurie est une forme très avancée d’une négligence accrue de l’hygiène corporelle et environnementale.

Il est très fréquent que ces personnes atteintes d’incurie se coupent de toutes relations avec autrui. De ce fait tous les liens sociaux sont dissous et la personne malade se retrouve seule dans un environnement très très sale.
Cette coupure avec tout contacts humains peut parfois entraîner de grave complication qui entraîne le malade à une forme de démence ou de psychose.

Certains peuvent également présenter un cumul de plusieurs pathologies. Il est fréquent qu’une personne atteinte d’incurie soit également atteinte de dépression ou du syndrome de Diogène.

 

L’incurie de l’habitat, qu’est ce que c’est ?

 

Outre la négligence de soi, l’incurie touche aussi le logement. Cela se traduit par une accumulation très élevée d’objets de toute sorte, de meubles… très encombré, le logement devient vite impraticable. L’occupant des lieux ne fait alors plus attention à son intérieur et se permet de ne rien mettre à la poubelle, il laisse traîner, jette sur le sol plutôt que dans une benne à ordure… 

Jusqu’à ce que l’habitation se retrouve dans un état tellement invivable qu’il en devient même dangereux pour la santé de la personne vivant à l’intérieur mais également pour son voisinage. 

En effet, l’insalubrité du logement favorise le développement des bactéries, virus, champignon … mais également, cela attire la présence de nuisibles tels que les cafards, les blattes, les rats, les punaises de lit…

Un risque très grand existe et il peut s’avérer devenir mortel pour l’occupant.

La présence d’animaux au sein du logement peut également accentué la dégradation du bien.

L’accumulation des objets et des détritus dans le logement peut aussi provoquer un risque accrue d’incendie, d’inondation, d’effondrement, de risques domestiques tel que les chutes, les blessures…

La bonne circulation au sein du logement même est très fortement altérée jusqu’à parfois même devenir impossible. Il en est de même pour les pièces de vies (salle de bain, cuisine, chambre à coucher…). L’excès d’entassement d’objets (Syllogomanie), ou de déchets (Syndrome de Diogène) peut atteindre des hauteurs très importantes et même aller jusqu’au plafond.

L’incurie corporelle quant à elle correspond d’avantage à un abandon total des soins portés au corps lui même. La personne ne prend plus le temps de se laver, de s’entretenir, de changer de vêtements. La présence de nuisibles du corps (puces, punaises de corps, tiques, poux de corps et de cheveux…) peut alors aussi faire son apparition.

 

Quelles sont les répercussions de cette incurie ?

 

Toute cette accumulation d’objets (Syllogomanie), de déchets (Syndrome de Diogène) et le manque d’entretien du logement provoque la présence d’odeur et de nuisibles. Le risque d’infection liées à l’état de l’habitation est également très important puisque la prolifération bactérienne est décuplée à cause de cet environnement malsain.

 

Outre les risques sur la santé, une négligence sur l’entretien domestique accroît le risque d’incendie, d’inondation et d’effondrement du logement. Ce qui peut avoir une répercussion sur le voisinage direct et indirect du propriétaire des lieux.

Comme tous les liens sociaux sont coupés, la notion du temps et de l’environnement est totalement déboussolée.
Cette situation peut entraîner une dépression plus aggravée sur le sujet.

L’élément déclencheur premier à cette incurie est démontré scientifiquement, il s’agirait un choc émotionnel très important comme par exemple : la perte d’un proche, une perte d’emploi brutale, un accident perturbant…

Il faut savoir que ces personnes touchées par l’incurie sont totalement conscientes de leur état et de celui de leur logement, mais n’ayant aucunement l’envie d’améliorer les chose elles se laissent totalement aller jusqu’à en arriver à se mettre en danger.


Que faire et comment aider ces personnes atteintes d’incurie ?

 

Ces personnes atteintes d’incurie ne veulent en général pas recevoir d’aide et son très fermé à ce type de démarche. Elles se décident très souvent à faire le nécessaire pour améliorer les choses lorsque vraiment l’incurie atteint un état de non retour, ou lorsque la commune oblige ses personnes à nettoyer leur logement pour éviter une expulsion des lieux.
Mais seul, il est totalement impossible pour ces gens malades de ranger et nettoyer leur bien. Une aide par des professionnel du débarras et du nettoyage est la meilleure option pour que tout retrouve une bonne hygiène.
Un désinfection après intervention d’une société spécialisée est également à envisager avant de réintégrer les lieux.

 

Le voisinage peut également dénoncer l’incurie aux autorités et il est très important de le faire car il se peut que cette démarche sauve la vie de la personne atteinte d’incurie.

Il arrive souvent que l’incurie soit mise en évidence des suites du décès de la personne elle même. IL se peut que ce décès se produire dans le logement même et c’est alors le voisinage, alerté par les odeurs du corps, qui contacte les autorités mais trop tard dans ce cas de figure.

Durant le débarras et le nettoyage de son logement, la personne victime d’incurie sera prise en charge par des médecins afin de recevoir des soins appropriés à son état. Elle pourra alors retourner dans son logement une fois celui-ci totalement propre, désinfecté et désinsectisé.

Il n’y a pas de remède pour anéantir cette pathologie mais un suivi psychologique adapté à la personne pourra l’aider à ne pas rechuter dans cette incurie.

Top